jeudi, juillet 06, 2006

Communiqué du 25 juin

Merveilleux travail que le vôtre: 1000 signataires réclament à ce jour, par le biais d'une pétition, le transfert d'une plaque à la mémoire des Gardes Suisses (dévoilée par le Président de la Confédération Suisse le 18 novembre dernier) du Musée des Invalides à la chapelle Expiatoire.

Parmi les nouveaux signataires :
Lady Antonia FRASER, historienne,
Jean-René BORY, Président d'Honneur de la Fondation pour l'istoire des Suisses dans le Mondes, directeur honoraire de l'Institut et du Musée des Suisses dans le Monde.
Annie LAURENT, journaliste, écrivain, spécialiste du Prôche-Orient, de l'Islam et des questions religieuses.
Des anciens de la Garde Suisse Pontificale.

Le Maire de Paris m'a informé par courrier "qu'il ne pouvait s'opposer au dépôt de cette plaque car il n'avait pas compétence pour donner ou refuser son aval, le bâtiment ne faisant pas partie de la Ville de Paris."... "La Chapelle Expiatoire appartient aux Monuments Nationaux, si bien que toute autorisation de plaque appartient au Ministère de la Culture"... " De même le Musée de l'Armée relève du Ministère de la Défense"....

J'ai donc effectué une demande officielle auprès de la DRAC d'Ile de France.

J'ai reçu de Monsieur Alain BERBOUCHE, Maître de conférences des Facultés de Droit, signataire de la pétition, le message suivant (que je publie avec son autorisation) :

"Historien républicain et progressiste social résolu, j'aurai sans doute été révolutionnaire en 1792 ; mais aujourd'hui j'estime que l'histoire nationale n'appartient qu'à ceux qui la connaissent et en respectent les victimes. Les Gardes Suisses furent victimes de leur fidélité : je les aurai peut-être combattus car ils étaient effectivement des mercenaires au service du maintien de l'ordre injuste d'un pouvoir qui n'était plus légitime. Mais je considère à présent qu'ils doivent être respectés dans ce rappel élémentaire de leur sacrifice au service d'une parole donnée à la france. Qui à l'époque était royale ; qu'on le regrette ou non !"

J'ai appris par un papier paru dans le Nouvel Obs Paris que, malgré le soutien et la signature de ses Fondateurs historiques, les dirigeants actuels de l'Institut de la Maison de Bourbon s'étaient "offusqués" de ma démarche (sic) qu'ils trouvent sans doute trop culturelle et historique et pas assez politique. Dont acte.

Prochain communiqué le 9 juillet.

Continuez d'activer vos réseaux ; Pensez à ceux qui n'ont pas Internet.
Bien à vous,

Jean-Christophe VALLET